Le témoignage de Jacob, jeune homme d’un village du Togo, dont l’insouciance a permis à un clan rival de dénoncer son village auprès d’un esclavagiste anglais. Le village fut alors décimé et les prisonniers enchaînés embarqués pour nourrir le commerce triangulaire de la traite. Seul Jacob fut épargné et exploité comme comptable du nombre de victimes, morts plongés dans un puits.

Le choix de ce texte portant sur l’esclavage s’inscrit dans une démarche à la fois éducative, culturelle et historique. Il a été écrit après une visite de l’auteur, effectuée à la maison des esclaves d’Agbodrafo, au Togo, classée Patrimoine Mondial par L’UNESCO en 2005. Le spectacle est donné, dans l’esprit de la loi Taubira de 2001, commémorant l’abolition de l’esclavage en Métropole, en se voulant un prolongement de cette commémoration.
« Notre compagnie a trouvé dans ce texte une matière de nature à remuer le paysage théâtral, invitant par ailleurs le public au devoir de mémoire, l’encourageant à toute forme de résistance et au combat contre l’exploitation de l’homme par ses semblables. »
Fernand Prince, metteur en scène et directeur artistique de Compa Nova
« Notre création présente une partition pour trois acteurs et musicien dans l’exercice douloureux mais oh combien nécessaire de témoigner d’un Crime contre l’humanité. »
Danielle Rousseau-Gopner, adaptrice du texte et co-metteur en scène

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