« On y croise l’amour, les klaxons continus de la pluie, les larmes de fiel et les rêves de ciel. La mer amère qui t’appelle et ces yeux tracés de khôl qui se ferment sur des temps perdus. » (Thomas Flagel, POLY, novembre 2011)

« […] De vers en vers, les sonorités envoûtent tandis que les mots dessinent des huis-clos d’intimité.
La tendresse de chaque mot abrite une douleur, une souffrance exorcisée par le poème. Comme une berceuse, les vers emmènent le lecteur ailleurs dans un monde qui ressemble à l’enfance car il semble doux et apaisant tout en montrant les dents sauvagement.
La poésie de Roja Chamankar se sublime dans cet interstice où les rêves se font mordre jusqu’au sang, où tout se mêle dans une spirale amoureuse en constante brisure. Le lecteur est alors l’ombre du poète, son souffle, les battements de ses mots irriguant l’œuvre. Il est l’Autre, cet être mystérieux et flou à qui Roja s’adresse, se confie et s’offre. […] » . (David Gondar, préface à Chamankar Roja, Mes souffles coupés par le milieu, Ed. Minuscule, Strasbourg, 2011)