Un drame en quatre tableaux, traversant les époques, de l’an 30, en passant par une rencontre avec Lénine en 1918, le camp d’extermination d’Auschwitz en 1944 et enfin le monde contemporain et son interprétation des Trois sœurs de Tchékhov. L’histoire de ces deux sœurs juives est une réflexion sur l’Homme, une passerelle entre les époques pour dénoncer et espérer…

La pièce débute à Jérusalem à la Pâques de l’an 30. La fille de l’aubergiste prépare le repas de la Cène. Sa sœur aînée va s’enfuir avec un soldat romain… On les retrouve en 1918 à Moscou, à la reprise des Trois sœurs de Tchékhov, où elles rencontrent Lénine. Puis en 1944 au camp d’extermination d’Auschwitz. Puis à Paris en 2003 où elles répètent la pièce de Tchékhov. Et, finalement à Jérusalem, en tournée du spectacle, où se terminera ce qui avait débuté en l’an 30. L’histoire de ces deux sœurs est façonnée comme un sculpteur compose avec sa matière. Ici, la matière c’est la scène, les mots et les acteurs. D’un seul décor, une loge de théâtre, entre illusion et vérité, ses deux sœurs nous transportent dans leur monde, notre monde, si lointain et en même temps si proche. Par le théâtre, le spectateur entrevoit tout les possibles et les impossibles, des moments de joies, des moments de drame. « Les deux sœurs », une réflexion sur la nature de l’Homme, une passerelle entre les époques pour dénoncer et continuer à espérer…

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