Mais c’est l’hiver qui nous traverse

Nous consumons la froide saison

Mais c’est la froide saison qui nous consume

Je t’ai apporté le vin et le soleil

Sans oublier

Les larmes de la source

Comme pensée du jour

Bon hiver

A tous ceux qui nous alarment

Contre les remues du destin

Bon hiver

A tous ceux qui entendent

La musique dans les cris

Bon hiver

A tous ceux qui figurent

Le choix de l’arôme de la conscience

Bon hiver

A tous ceux qui imaginent

Placent la main dans la main du dessein

Risquent le vent du sel et le cristal du sucre

Dans l’amertume de l’inconnu

Gorgée d’amour

Bon hiver

Enfin bref

Souris-moi

Je dois partir

Je dois porter toutes les mauvaises nouvelles

De cette fin de saison automne

Sous les fourrures blanches de la neige

Jusqu’à la racine de mon être

Je dois suivre les larmes de la source

En prenant le chemin décelé

Par les dilatations du magma

La mère de toutes les révolutions

Pour atteindre des souffles de la pensée

Les frissons de ses rêves

Et faire renaître le monde

Enfin bref

Bon hiver

Et